Pour porter la cause abolitionniste le plus loin possible et en parallèle de son Congrès mondial, ECPM développe des actions au long cours en Afrique centrale, Moyen-Orient–Afrique du Nord et Asie du Sud-Est. Ces actions s’articulent autour de 4 axes essentiels :
Depuis quand ?
Depuis 2008, ECPM est engagé en Indonésie.
Avec qui ?
ECPM travaille en Indonésie avec KontraS, Komnas HAM et l'Institution Nationale des Droits de l'homme.
2008 : ECPM lance sa campagne de soutien à Serge Atlaoui, un ressortissant français condamné à mort pour trafic de drogues.
Mai 2017 : ECPM participe à l'EPU de l'Indonésie à la suite duquel elle publie un avis institutionnel. L'objectif spécifique de cet EPU était le suivant : "Renforcer et soutenir le travail, la coopération et la mise en réseau d’acteurs clés dans leurs pays pour porter durablement des évolutions positives sur le champ de la peine de mort"
Juillet 2017 : ECPM participe à une conférence nationale sur 20 ans de réformes "Crime and Punishment in Human Rights Discourse in Indonesia". Cette journée de conférence a pour but de renforcer le dialogue entre les décideurs politiques et la société civile en augmentant la capacité d'action de cette dernière et en soutenant les initiatives nationales et l'émergence de nouveaux acteurs. Elle a rassemblé des membres de la société civile mais aussi des membres de l'institution nationale des droits de l'homme, Komnas HAM, du gouvernement et des représentants d'ambassades étrangères. Une 2e journée a eu lieu afin de former les participants sur les mécanismes de l'ONU et la documentation des missions d'établissement des faits dans le couloir de la mort.
7 mai 2018 : ECPM organise une table ronde parlementaire à Jakarta sur le thème : "le système judiciaire indonésien, les peines et les droits de l'Homme dans le projet de code pénal réformé".
Décembre 2018 : ECPM lance sa première mission d'enquête dans les couloirs de la mort indonésiens. Six prisons et environ 10 condamné.e.s à mort sont visité.e.s (ceux/celles auxquel.le.s ils/elles pouvaient accéder. Parmi ces 10 personnes, on retrouve notamment des étranger.e.s, des femmes, des avocat.e.s, des administrations pénitentiaires, des familles des condamné.e.s à mort. Ces visites sont effectuées par une équipe formée par un enquêteur et une enquêtrice : un avocat de KontraS, Arif Nur Fikri, et Fatia Maulidiyanti. Son lancement officiel a lieu en octobre 2019.