Elle est inefficace pour lutter contre les crimes et ne rend pas la société plus sûre. Quand un État juge que la vie n’a pas de valeur, il diffuse cette idée parmi ses habitants, ne contribuant pas à rendre sa société plus sûre.
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Au contraire, il n’a jamais été prouvé que la peine de mort avait un effet dissuasif et plusieurs études insistent sur le fait que la violence entraîne la violence : les pays qui utilisent la peine de mort ont généralement des taux de criminalité plus élevés que ceux des pays abolitionnistes.
Elle perpétue le cycle de violences et de souffrances, là où la justice vise au contraire à organiser la réparation de la situation. L’utilisation de la peine de mort affaiblit la conception même de justice dans les pays qui la pratiquent.
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Elle répond à la loi du talion, une loi ancestrale consistant en la réciprocité du crime et de la peine, symbolisée par l’expression «Œil pour œil, dent pour dent».
L’erreur judiciaire existe, la peine de mort peut tuer des innocents. L’absence de ressources, de capacité et d’indépendance des services de police et du pouvoir judiciaire sont les principales causes des condamnations à mort.
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Elle répond à la loi du talion, une loi ancestrale consistant en la réciprocité du crime et de la peine, symbolisée par l’expression «Œil pour œil, dent pour dent».
ATTENTE INDEFINIE
ISOLEMENT
MALAISIE : LES CONDAMNES SONT EN CELLULE 23H SUR 24
TORTURE
PHYSIQUE
TORTURE
PHYSIQUE
CAMEROUN :
ON RECENSE
24 METHODES
DE TORTURE
POUR HUMILIER
LES DETENUS
SURPOPULATION
SURPOPULATION
RDC : LA PRISON DE MAKALA EST A 560% DE SA CAPACITE
ATTENTE INDEFINIE
LIBAN : LA MOITIE DES CONDAMNES PASSENT ENTRE 16 ET 25 ANS EN DETENTION
ISOLEMENT
Le droit à la vie est un droit fondamental consacré par plusieurs conventions internationales de protection des droits de l’homme. «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» Article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
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«Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie.» Article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques
«Chaque État partie prendra toutes les mesures voulues pour abolir la peine de mort dans le ressort de sa juridiction.» Article 1 du Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, seul traité international prévoyant l’abolition totale.
Au contraire, il n’a jamais été prouvé que la peine de mort avait un effet dissuasif et plusieurs études insistent sur le fait que la violence entraîne la violence : les pays qui utilisent la peine de mort ont généralement des taux de criminalité plus élevés que ceux des pays abolitionnistes.
Elle est inefficace pour lutter contre les crimes et ne rend pas la société plus sûre. Quand un État juge que la vie n’a pas de valeur, il diffuse cette idée parmi ses habitants, ne contribuant pas à rendre sa société plus sûre.
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Elle perpétue le cycle de violences et de souffrances, là où la justice vise au contraire à organiser la réparation de la situation. L’utilisation de la peine de mort affaiblit la conception même de justice dans les pays qui la pratiquent.
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Elle répond à la loi du talion, une loi ancestrale consistant en la réciprocité du crime et de la peine, symbolisée par l’expression «Œil pour œil, dent pour dent».
L’erreur judiciaire existe, la peine de mort peut tuer des innocents. L’absence de ressources, de capacité et d’indépendance des services de police et du pouvoir judiciaire sont les principales causes des condamnations à mort.
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La faible qualité de la défense est aussi en cause: dans de nombreux pays, les personnes passibles de la peine de mort ont un avocat commis d’office qui n'a pas forcément les compétences pour assurer une bonne défense.
Les condamnés à mort vivent dans la peur constante d’être tués pendant vingt, trente, quarante ans. C’est ce que l’on appelle le syndrome du couloir de la mort. De plus, il n’y a pas de manière humaine de tuer un homme ; quelles que soient les techniques employées pour la mise à mort, elles provoquent toujours d’extrêmes souffrances.
Conditions de détention déplorables, détresse psychologique et méthodes d’exécution : la peine de mort est un châtiment cruel, inhumain et dégradant pour les condamnés. Une punition qui interdit tout espoir est en réalité une torture.
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Elle est aussi particulièrement utilisée contre des personnes appartenant à une minorité stigmatisée : migrants, homosexuels, groupes ethniques ou religieux...
La peine de mort s’applique de manière inéquitable. Les accusés venant de milieux défavorisés doivent faire face à deux problèmes : l’incapacité financière à se défendre et la méconnaissance du système judiciaire leur permettant de comprendre les enjeux de leur procès ainsi que le fonctionnement de la justice.+
Elle est aussi fréquemment utilisée comme outil de pression entre pays, les condamnés à morts étrangers faisant l’objet de tractations et étant utilisés pour des raisons politiques.
Elle est instrumentalisée comme outil de répression (envers la population) et de pression (entre pays). De nombreux pays l'utilisent comme moyen de répression politique et/ou religieuse : on ne manifeste pas contre une politique gouvernementale, quand le simple fait de donner son avis suffit à vous envoyer à l’échafaud. +
La peine de mort crée de nouvelles victimes. Non seulement les condamnations à mort ne soulagent pas les proches des victimes du crime, mais elles étendent en plus la souffrance et le traumatisme aux familles des condamnés à mort, ainsi qu’aux jurés, avocats, magistrats, etc, impliqués dans la situation.+
«N’ignorons jamais le stress post-traumatique qu’engendre la responsabilité de tuer un être humain et à quel point il est difficile de digérer sa propre participation physique à la mort d’autrui.» Aramis Ayala, procureure générale de Floride, États-Unis
Dans le cas du terrorisme par exemple, des victimes souhaitent que les peines soient commuées en prison à vie et que les condamnés soient entendus afin de faire avancer la lutte contre le terrorisme.
La peine de mort n'est pas soutenue par toutes les familles de victimes et ne garantit pas la réparation. De nombreuses victimes et/ou leurs familles veulent avant tout comprendre, savoir et que justice soit rendue.
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La peine de mort est une négation de la capacité de réinsertion de chacun. Pour tous les condamnés, une vie utile à la société est encore possible. C’est un objectif important de la justice, qui doit réhabiliter les auteurs de crimes ou de délits, réparer afin de rétablir l’équilibre et la paix dans la communauté.
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«J’ai passé 18 ans dans le couloir de la mort. À ma sortie, j’ai obtenu mon diplôme de droit et j’ai fondé une association pour la défense des droits des prisonniers d’Afrique.» Pete Ouko, ancien condamné à mort kényan
Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’UE, de l’AFD, de la Suisse, de la Norvège, de la Fondation de France et de l'ensemble des partenaires financiers.
co-finançé par
l’Union Européenne
Chaque année, plusieurs milliers de personnes sont condamnées à mort et exécutées à travers le monde. Depuis 20 ans, l’association ECPM (Ensemble contre la peine de mort) milite pour l’abolition universelle en fédérant et en mobilisant les forces abolitionnistes du monde entier.
Pour que la lutte continue, vous pouvez adhérer, faire un don ou vous engager à nos côtés.
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